Question:
Conditions De Possesion?
anonymous
2013-03-05 14:35:31 UTC
Bonsoir , je viens ici car j'ai un problème enfin .. du mal à comprendre une loi , je souhaite faire une prescription acquisitive "car le vrai propriétaire du terrain que je veux et décédé depuis 20 ans " et personne n'aura jamais l’héritage car il n'avait pas de famille..sur le cadastre le terrain est toujours à sont nom mais dans les règles de prescription acquisitive il faut être "non Équivoque" c'est à dire faire comme si j'était le propriétaire et en gros être bon menteur , mais ils disent aussi que ça ne peu être que le vrai propriétaire qui peu dire quelques choses sur le fait que je ne suis pas propriétaire même si la mairie ou autre personne le suspecte mais le vrai propriétaire est décédé donc personne ne peu rien faire contre moi ? si par exemple la mairie me demande un acte de propriété que répondre ? car si ils consulte le cadastre il peuvent aussi très bien voir que je ne suis pas propriétaire mais si j'ai bien comprit il n'ont quand même aucun droit de dire que je ne suis pas propriétaire si moi je dit que je le suis malgré tout ? je vous remercie d'avance !


ma source : Conditions de la possession

Des conditions d'existence sont communes à toute possession (A), l'absence de vice en renforce les effets (B).

A) Existence :

Les éléments de la possession sont le corpus et l'animus.

Le corpus est l'exercice matériel du droit (art. 2228 : détention ou jouissance d'une chose ou d'un droit). De simples actes juridiques ne constituent pas le corpus, car ils pourraient être accomplis par un autre que le possesseur (on peut vendre ou donner à bail ans posséder ; civ. 14 nov. 1910).
Le corpus doit être continu, ce qui s'apprécie selon la nature du bien et du droit.

L'art. 2228 admet que la détention ou la jouissance constitutives du corpus peuvent être accomplies par un autre qui la tient ou qui l'exerce en notre nom (hypothèse : bail mandat, prêt, usufruit).

L'animus est l'élément psychologique supposant la volonté (des capables) et l'intention de se comporter à l'égard de la chose possédée comme si on avait sur elle un droit.
Au niveau probatoire l'animus ne peut être prouvé que par le corpus, aussi l'art. 2230 édicte-t-il une présomption : "on est toujours présumé posséder pour soi, et à titre de propriétaire s'il n'est prouvé qu'on a commencé à posséder pour un autre".

L'acquisition de la possession est dite originaire lorsqu'elle correspond à l'appréhension spontanée de la chose (vol, occupation...) ou dérivée lorsqu'elle résulte de la remise volontaire par l'ancien possesseur au nouveau. Exceptionnellement il peut y avoir interversion de titre : le possesseur détenait la chose en vertu d'un titre précaire (ex : bail).

La perte de la possession implique la perte de l'animus, inversement la perte du corpus ne suffit pas à établir la perte de la possession.

B. L'absence de vices :

Les vices de la possession (art. 2229 mal rédigé parce qu'il mélange conditions d'existence et vices ) sont au nombre de 3 : violence, clandestinité et équivoque. Chacun de ces vices ne peut être invoqué contre le possesseur que par la victime ; à l'égard de tous les autres, la possession est utile.

La violence : la possession ne peut servir à couvrir une voie de fait. Mais la violence dont il s'agit n'est vicieuse que lors de l'entrée en possession et tant que dure la violence. En effet la violence qui suivrait une prise de possession paisible peut être légitime (c'est le possesseur qui se défend).
La clandestinité : elle vise à empêcher le propriétaire de revendiquer, pratiquement l'hypothèse vise surtout les meubles.
L'équivoque : celle-ci vient du fait que l'acte accompli ne manifeste pas un animus possidendi exclusif ; l'acte peut s'expliquer par un droit de jouissance non exclusif (ex/ indivision, droit d'usage et de jouissance de chacun des indivisaires). Ce vice disparaît lorsque le détenteur de l'objet accomplit sur celui-ci des actes quel seul explique un droit réel exclusif.
Trois réponses:
2013-03-05 14:55:36 UTC
Il faut que tu restes 30 ans sur le terrain, et que tu puisses prouver que tu as été 30 ans sur ce terrain, pour pouvoir l'acquérir ainsi... Ce n'est pas la date du décès du propriétaire qui compte mais ta date d'arrivée, preuves à l'appui (factures EDF, etc...), et tu dois payer les taxes et tous les frais liés au terrain (taxe foncière, entretiens, etc)... Bref, tu dois agir 30 ans en parfait propriétaire pour pouvoir prétendre au terrain... Ce n'est pas parce que le propriétaire est décédé depuis 20 ans que tu as juste 10 ans à faire; tu dois occuper 30 ans le terrain de façon ininterrompue et pouvoir prouver chaque année occupée...

Pour la mairie, si tu paies la taxe foncière, normalement la mairie elle ne te demandera rien; ils se contenteront d'encaisser... Le cadastre sert souvent de cale-meuble dans les mairies, il est rarement à jour et encore moins souvent ouvert... Donc soit à jour de tes impôts! Et si un jour ils te disent quelque chose, dis-leur de contacter le propriétaire du terrain, lui seul peut te faire expulser (et vu qu'il est décédé, il aura du mal à engager une procédure contre toi)...



@ Jean : ok, donc si un notaire suit l'affaire, ça aide... ^^ Pour les impôts, ça m'étonne de leur part, normalement un terrain assez grand pour contenir un maison (même en ruine) est soumis à la taxe foncière... Demande-leur une notification de leurs propos, au cas-où... Pour le maire, tu l'emmerdes; il n'y a que le propriétaire qui peut lancer une procédure d'expulsion de son terrain, ou une personne le représentant avec son accord... Par contre, tu dois respecter le Plan Local d'Urbanisme de la commune, donc si le terrain n'est pas décrété constructible, tu ne peux pas rénover la maison, mais si il y avait une maison dessus ça m'étonnerait que le terrain ait changé de fonction... Dans le doute, vérifie le PLU...
?
2017-01-11 18:47:10 UTC
Ça existe, seulement ça demande du braveness pour aimer comme ça. Avoir le braveness de se mettre en risk & de ne pas réfléchir. Avoir le braveness d'aimer sans que ce soit réciproque, c'est bien ça aimer non ? On est pas censé aimer quelqu'un parce qu'il nous aime, on est censé aimer & factor barre, sans rien attendre. Avoir le braveness de rester soi, quitte à déplaire. Avoir le braveness de sortir des schémas usuels de séduction. Avoir le braveness d'aimer... s'aimer comme des enfants.
anonymous
2013-03-05 14:41:25 UTC
va voir un notaire !!


Ce contenu a été initialement publié sur Y! Answers, un site Web de questions-réponses qui a fermé ses portes en 2021.
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